Ingénieur d'affaires ou ingénieur technico-commercial
Il a une double casquette : technique et commerciale. Cet ingénieur est un intermédiaire entre son entreprise, qui fabrique des produits industriels et les clients de celle-ci. Il est une sorte de représentant, hyperspécialisé dans son domaine.
L’ingénieur commercial est responsable de l’accroissement et de la gestion d’un portefeuille de clients sur un secteur géographique ou sur un marché précis. Travaillant sous la responsabilité du directeur commercial, il est chargé d’établir une stratégie de développement et d’analyser rapidement les besoins de ses acheteurs potentiels. Pour mener à bien ses missions, il réalise de nombreuses activités : prospecter, identifier les besoins de la clientèle, répondre aux appels d’offres, rédiger les propositions commerciales, négocier les prix et les délais, assurer ensuite le suivi des produits ou prestations vendus. En tant qu’ingénieur, il possède de solides compétences techniques. Elles sont indispensables pour apporter les solutions les plus adaptées aux clients, surtout s’il travaille dans un domaine à haute valeur technique ou technologique.
De solides compétences techniques (avec un esprit synthétique et rigoureux), alliées à un réel sens de la vente (capacité d’écoute, diplomatie, persuasion, capacité à vulgariser, excellent relationnel) s’imposent pour apporter aux clients les solutions les plus adaptées.
L’ingénieur commercial, maître de son secteur, doit être dynamique, autonome, mobile et fortement disponible, car c’est un métier où l’on ne compte pas ses heures et où les déplacements sont fréquents.
Avec la pression du chiffre, résistance au stress obligatoire ! Une bonne culture économique générale s’impose pour bien comprendre les enjeux de l’entreprise (la sienne comme celles de ses clients). Curieux et réactif, il doit savoir anticiper les évolutions du marché et s’y adapter. La maîtrise de l’anglais, voire d’une deuxième langue étrangère, est incontournable.
Il est recommandé de préparer un Bac S ou STI2D, voire ES. S’il est possible de débuter en tant que technico-commercial, avec un bac +2, les entreprises privilégient désormais les bacs +4/5 issus d’écoles de commerce ou d’ingénieurs (généralistes ou spécialisées), ou encore d’un Master pro spécialisé en techniques commerciales, surtout pour des produits à forte composante technique.
Le profil le plus apprécié étant la double compétence, avec une année de spécialisation technique pour les commerciaux, ou commerciale pour les ingénieurs et techniciens. A noter qu’il existe de nombreuses licences pros technico-commerciales (bac+3).
A bac+4, le réseau ESDC (écoles supérieures de double compétence) forme des technico-commerciaux reconnus. Par ailleurs, nombre d’ESC proposent des spécialisations en technico-commercial.
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